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  • La récapitulation de toutes choses dans les épitres
    Par Donald Finnie

     

    La récapitulation de toutes choses dans les épitres

     

    Si Dieu est Dieu, et si la Bible parle vrai de Dieu, la question est d'une importance vitale. Je ne peux laisser la direction de ma vie ni au hasard, ni à la manipulation des autres, ni à mes propres impulsions ou idées. En plus, il y a le jugement où je devrai rendre les comptes, Héb 4.13. Je dois savoir. Et je voudrais savoir. Et j'ai un peu peur de savoir. Car sa volonté ne peut rester une option éventuelle. De toute façon, la Bible me dit que je devrais discerner sa volonté, cf. Rom 12.1,2. “Dieu a un plan merveilleux pour ta vie et il veut que tu le découvres.” Le plan de Dieu. Dès que nous nous penchons sur les raisons derrière la création, la chute et la rédemption, l'existence d'un plan, d'un projet, devient évident. Et la question n'est pas de découvrir son plan pour ma vie, mais ma place en son plan. Nuance ! Pas le centre sur moi et mon vécu, mais sur lui.
    Un plan. Volonté. Dessein. Conseil. = souveraineté de Dieu. Il fait ce qu'il veut, Ps 115.3; 135.6; Pr 21.1.  Quoi que je fasse, la volonté de Dieu se fait ? Exemple : 1Tim 2.4 et 2P 3.9. Donc universalisme ? Ou double prédestination (Calvin) ? Tout déterminé d'avance ? Impossible de résister à Dieu (Augustin) ?

    Le prophète Jéréemie nous dit

    29 : 11 Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance.
    Et Jésus dans l'évangile de Jean

    10 : 10 Le voleur ne vient que pour dérober , égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance.
    . C'est sans doute par l'unique volonté de Dieu , que les deux hommes qui ont le mieux formulé le mystérieux dessein divin concernant les deux familles que Dieu a élues, soient Pierre, l'apôtre des circoncis et Paul, l'apôtre des païens. (Cf. Jr 33, 24 ; cf. Ga 2, 8 )

    Pierre affirme que Jésus doit rester au ciel jusqu'aux temps de la réalisation finale(litt;apocatastase) de ce que Dieu a dit par la bouche de ses saints prophètes d'autrefois. ( Ac 3, 21 )
    et Paul, méditant sur le plan de Dieu por les ages( Aion ), expose le mystère de la volonté de Dieu : ce dessein bienveillant qu'Il avait formé en lui, par avance, en vue de la dispensation de la plénitude des temps : tout récapituler dans le Christ, tant ce qui est dans les cieux que ce qui est sur la terre. ( Ep 1, 9-10 . On remarquera que même les réalités célestes doivent être restaurées, cf. He 9, 23 )

    Dans ces deux textes, nous avons l'expression, D,un mystère caché depuis toute éternité(Ages, Aion ) d'un mystère enveloppé de silence aux siècles éternels, mais aujourd'hui manifesté par des Écritures qui le prédisent. ( Rm 16, 25-26 ).Cette double formulation du mystère que nous sondons ici s'articule autour de deux termes grecs, dont la recherche n'a pas encore perçu le sens exact dans ce contexte, ni les implications pour l'achèvement du dessein de Dieu, par l'établissement de son Royaume sur la terre. Il s'agit des mots «rétablissement» (en grec : apokatastasis , et «récapitulation» (en grec : anakephalaiôsis ). Le premier figure dans un passage, du discours que Pierre adressait aux Juifs lors de la Pentecôte : “Repentez-vous donc et convertissez-vous, afin que vos péchés soient effacés et qu'ainsi le Seigneur fasse venir le temps du répit. Il enverra alors le Christ qui est chargé de vous, Jésus, celui que le ciel doit garder jusqu'aux temps de l'apocatastase  de tout ce qu'il a énoncé par la bouche de ses saints prophètes d'autrefois”. (Cf. Mt 6, 10  et Ap 5, 10 ; Ac 3, 21 )

    Que veut dire l'Apôtre Paul lorsqu'il affirme que le dessein de Dieu est de tout 'récapituler' dans le Christ ? De quelle nature peut bien être la 'récapitulation' dont il parle? Le verbe anakephalaioomai signifie littéralement 'reprendre depuis le début', 'récapituler de façon condensée'. 

    La 'récapitulation' dont il est question, tant chez Paul que chez les Pères de l'Église - qui la lui ont d'ailleurs empruntée -, connote une opération complexe d'extension.  Dieu intrvient dans lhumanité et conditionne sa croissance et son accomplissement historiques, encore chaotiques et illisibles à nos yeux, parce que les événements annoncés par l'Ecriture ne sont pas parvenus à la plénitude de leurs accomplissement. (Cf. Ep 1, 10 ).

    Peut-être est-ce là le sens  de la Femme, que nous décrit l'Apocalypse, enceinte et criant dans les douleurs et le travail de l'enfantement. En tout état de cause, c'est cette image de grossesse, déjà utilisée par Isaïe, qu'utilise Jésus, en parlant de l'acomplissement des temps comme du commencement des douleurs de l'enfantement. Quant à Paul, il donne à cet événement des proportions cosmiques : “Nous le savons, en effet, toute la création, jusqu'à ce jour, gémit en travail d'enfantement.”


    Examinons les textes de la réconciliation universelle dans les épitres

    Romains

    5.11 Et non seulement cela, mais encore nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation. 5.12 C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes , parce que tous ont péché,... 5.13 car jusqu'à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n'est pas imputé, quand il n'y a point de loi. 5.14 Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur ceux qui n'avaient pas péché par une transgression semblable à celle d' Adam , lequel est la figure de celui qui devait venir. 5.15 Mais il n'en est pas du don gratuit comme de l'offense; car, si par l'offense d'un seul il en est beaucoup (Ici beaucoup réfère a tous,tous sont mort en Adam)  qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d'un seul homme, Jésus Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup. (Tous) 5.16 Et il n'en est pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché; car c'est après une seule offense que le jugement est devenu condamnation, tandis que le don gratuit devient justification après plusieurs offenses. 5.17 Si par l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus Christ lui seul. 5.18 Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes. 5.19 Car, comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes. 5.20 Or, la loi est intervenue pour que l'offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, 5.21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus Christ notre Seigneur. 

    8.20 Car la création a été soumise à la vanité, -non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, - 8.21 avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. 8.22 Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement.
    8.32 Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous,
    9.9 Voici, en effet, la parole de la promesse: Je reviendrai à cette même époque, et Sara aura un fils. 9.10 Et, de plus, il en fut ainsi de Rébecca, qui conçut du seul Isaac notre père; 9.11 car, quoique les enfants ne fussent pas encore nés et ils n'eussent fait ni bien ni mal, -afin que le dessein d'élection de Dieu subsistât, sans dépendre des oeuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle, - 9.12 il fut dit à Rébecca: L'aîné sera assujetti au plus jeune; selon qu'il est écrit: 9.13 J'ai aimé Jacob Et j'ai haï Ésaü. 9.14 Que dirons-nous donc? Y a-t-il en Dieu de l'injustice? Loin de là! 9.15 Car il dit à Moïse: Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j'aurai compassion de qui j'ai compassion. 9.16 Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde. 9.17 Car l'Écriture dit à Pharaon: Je t'ai suscité à dessein pour montrer en toi ma puissance, et afin que mon nom soit publié par toute la terre. 9.18 Ainsi, il fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut. 9.19 Tu me diras: Pourquoi blâme-t-il encore? Car qui est-ce qui résiste à sa volonté? (Ou est ce libre arbitre ) 9.20 O homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu? Le vase d'argile dira-t-il à celui qui l'a formé: Pourquoi m'as-tu fait ainsi? 9.21 Le potier n'est-il pas maître de l'argile, pour faire avec la même masse un vase d'honneur et un vase d'un usage vil? 9.22 Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition, 9.23 et s'il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu'il a d'avance préparés pour la gloire? 9.24 Ainsi nous a-t-il appelés, non seulement d'entre les Juifs, mais encore d'entre les païens, 9.25 selon qu'il le dit dans Osée: J'appellerai mon peuple celui qui n'était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n'était pas la bien-aimée; 9.26 et là où on leur disait: Vous n'êtes pas mon peuple! ils seront appelés fils du Dieu vivant.  

    10.20 Et Ésaïe pousse la hardiesse jusqu'à dire: J'ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas, Je me suis manifesté à ceux qui ne me demandaient pas.
    11.11 Je dis donc: Est-ce pour tomber qu'ils ont bronché? Loin de là! Mais, par leur chute, le salut est devenu accessible aux païens, afin qu'ils fussent excités à la jalousie. 11.12 Or, si leur chute a été la richesse du monde, et leur amoindrissement la richesse des païens, combien plus en sera-t-il ainsi quand ils se convertiront tous.
    11.15 Car si leur rejet a été la réconciliation du monde, que sera leur réintégration, sinon une vie d'entre les morts?  
    11.26 Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu'il est écrit: 
    11.32 Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
    11.36 C'est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses.
    14.10 Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. 14.11 Car il est écrit: Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu.
    15.21 Ceux à qui il n'avait point été annoncé verront, Et ceux qui n'en avaient point entendu parler comprendront.


     Le texte de Romains11 est tellement net qu'il pourrait, en réalité, se passer de commentaire. Paul demande (verset 11 ) si les Juifs qui n'ont pas voulu reconnaître le Christ, ont ainsi bronché de la voie du salut, afin de tomber pour toujours, et il répond : « Loin de là »; « quelle ne sera pas leur réintégration, sinon une résurrection d'entre les morts ? ».   Une partie des Juifs ne sont ainsi tombés dans l'aveuglement que provisoirement « jusqu'à ce que la multitude des nations soit entrée dans l'Église » car si « maintenant ils sont ennemis quant à l'Évangile », ils sont aimés à cause des promesses faites à leurs pères.   Dieu ne se repent pas de ses dons; sa vocation est immuable et la miséricorde qui a été faite aux Gentils servira aux Juifs à obtenir, à leur tour, miséricorde car Dieu effacera leurs péchés » et ainsi « tout Israël sera sauvé. »

     Comment l'Apôtre pourrait-il affirmer que les Juifs qui ont rejeté le Christ, ne sont pas tombés pour toujours dans l'aveuglement, mais qu'ils seront de nouveau « amis » et que leur réintégration sera comme une résurrection, si, dans sa pensée, ces Juifs morts dans leur incré-dulité et leur haine, étaient, selon l'enseigne-ment ordinaire, fixés pour toujours dans la réprobation ?   Comment pourrait-il dire que « tout Israël sera sauvé » si c'est seulement la dernière génération de Juifs, qui viendra à la fin des temps, qui se convertira à l'Évangile, tandis que des centaines de générations, auparavant, seront nées et mortes dans leur obstination ?   Si c'est seulement la dernière génération qui sera sauvée, on ne peut pas décemment soutenir que tout Israël aura été sauvé, mais seulement une minime fraction de ce peuple, contrairement à l'affirmation de saint Paul.

     Le salut de tout Israël ne peut donc s'expliquer qui si ce sont les mêmes Juifs récalcitrants qui reviennent à la vie, ici ou ailleurs, pour expier, pour se convertir et ainsi obtenir miséricorde « car, dit l'Apôtre, Dieu a voulu que tous fussent enveloppés dans l'incrédulité, pour exercer sa miséricorde envers tous. » Et c'est là le mystère et le secret que l'Apôtre veut bien dévoiler à ses frères (verset 25).

     Ce passage des Épîtres ne peut pas s'expliquer d'une autre manière.   Il serait un tissu de contradictions indigne du génie lumi-neux du grand Apôtre si, dans sa conviction, l'homme n'avait qu'une vie unique pour gagner le salut, au bout de laquelle son sort est fixé à jamais ?   Dans cette dernière hypothèse, comment « ceux qui sont tombés dans l'aveuglement » et morts en cet état, pourraient-ils encore revenir à résipiscence ?   Comment Dieu pourrait-il s'exercer sa miséricorde envers tous », aussi bien envers ceux qui « sont maintenant enne-mis » (du temps de  Paul) qu'envers ceux qui sont devenus amis ?   La chose serait impossible.   Le retour à résipiscence et le salut de tous les Juifs, affirmés si catégoriquement par l'Apôtre, ne peuvent donc s'expliquer que par la doctrine de vies successives accordées à l'homme pour travailler à son salut (sur cette terre même ou dans un autre , il n'importe), et au cours desquelles il accède graduellement à la grâce sanctifiante.

    1Corinthiens

    3.11 Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus Christ. 3.12 Or, si quelqu'un bâtit sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l'oeuvre de chacun sera manifestée; 3.13 car le jour la fera connaître, parce qu'elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu'est l'oeuvre de chacun.
    4.5 C'est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu'à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des coeurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due.   
    8.6 néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui sont t outes choses et par qui nous sommes.
    10.26 car la terre est au Seigneur, et t out ce qu'elle renferme.   
    11.3 Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, 
    12.6 diversité d'opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous.

    15.22 Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, 15.23 mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement. 15.24 Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. 15.25 Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. 15.26 Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. 15.27 Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu'il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté. 15.28 Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous.

     Pourquoi, après avoir déclaré que tout est assujetti suivant : « Lors donc que toutes choses lui auront été (dans le futur) assujetties...  ? » Y a-t-il là contradiction ?   Nullement : dans le premier verset, il s'agit de l'assujettissement de tout au Verbe en sa qualité de Créateur; dans le second, le Verbe est représenté comme Sau-veur de toutes choses; c'est comme une seconde création de tous les êtres dans le plan spirituel.   Et saint Paul dévoile clairement sa pensée, en ajoutant : « afin que Dieu soit tout en tous ».   C'est pourquoi, en disant : « Lors donc que toutes choses auront été assujetties au Fils », c'est-à-dire régénérées, sauvées par Lui, l'Apôtre ne contredit nullement sa première affirmation que tout est d'ores et déjà assujetti au Fils, créé par Lui.

    15.55 O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon? 

    2Corinthiens

    5.14 Car l'amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts; 5.15 et qu'il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. 5.16 Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair; et si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière.
    5.17 Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.
    5.18 Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. 5.19 Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. 5.20 Nous faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous; nous vous en supplions au nom de Christ: Soyez réconciliés avec Dieu! 5.21 Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.  

    Galates 

    3.8 Aussi l'Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d'avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham: Toutes les nations seront bénies en toi!  

    Éphésiens

    1.7 En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, 1.8 que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d'intelligence, 1.9 nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu'il avait formé en lui-même, 1.10 pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre. 1.11 En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la r ésolution de celui qui opère toutes choses d'après le conseil de sa volonté, 1.12 afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d'avance avons espéré en Christ.
    4.5 il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, 4.6 un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous.
    4.8 C'est pourquoi il est dit: Étant monté en haut, il a emmené des captifs,
    4.9 Or, que signifie: Il est monté, sinon qu'il est aussi descendu dans les régions inférieures de la terre? 4.10 Celui qui est descendu, c'est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses.

    Phillipiens 

    2.10 afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, 2.11 et que t oute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.  
    3.21 qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses.

    Colossiens

    1.15 Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. 1.16 Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. 1.17 Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. 1.18 Il est la tête du corps de l'Église; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier. 1.19 Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui; 1.20 il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix.
    3.11 Il n'y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre; mais Christ est tout et en tous.

    1Timothée 

    1.15 C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. 

    2.1 J'exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, 2.2 pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. 2.3 Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, 2.4 qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. 2.5 Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme, 2.6 qui s'est donné lui-même en rançon pour tous. C'est là le témoignage rendu en son propre temps,
    4.10 Nous travaillons, en effet, et nous combattons, parce que nous mettons notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants.  

    2Timothée

    1.9 par la puissance de Dieu qui nous a sauvés, et nous a adressé une sainte vocation, non à cause de nos oeuvres, mais selon son propre dessein , et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus Christ avant les temps éternels, 

    Tite 

    2.11 Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée.  

    Hébreux

    1.2 Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses , par lequel il a aussi créé le monde, 1.3 et qui, étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts,
    2.8 Tu as mis toutes choses sous ses pieds. En effet, en lui soumettant toutes choses, Dieu n'a rien laissé qui ne lui fût soumis. Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient soumises.

    2.9 Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'il a soufferte, afin que, par la grâce de Dieu, il souffrît la mort pour tous. 2.10 Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut. 2.11 Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères, 2.12 lorsqu'il dit: J'annoncerai ton nom à mes frères, Je te célébrerai au milieu de l'assemblée. 2.13 Et encore: Je me confierai en toi. Et encore: Me voici, moi et les enfants que Dieu m'a donnés. 2.14 Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est à dire le diable, 2.15 et qu'il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude. 2.16 Car assurément ce n'est pas à des anges qu'il vient en aide, mais c'est à la postérité d'Abraham. 2.17 En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu'il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple;
    9.26 autrement, il aurait fallu qu'il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde, tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seul fois pour abolir le péché par son sacrifice.   
    10.17 Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités.  
    12.10 Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. 12.11 Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. 

    1Pierre 

    3.18 Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l'Esprit, 3.19 dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison, 3.20 qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l'arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c'est-à-dire huit, furent sauvées à travers l'eau.  
    4.6 Car l'Évangile a été aussi annoncé aux morts, afin que , après avoir été jugés comme les hommes quant à la chair, ils vivent selon Dieu quant à l'Esprit.  

     Nous trouvons, dans les écrits des Apôtres, divers textes qui ne peuvent être interprétés que dans le sens d'un salut assuré pour tous.   En voici un tiré de la seconde épître de saint Pierre (chap 3, versets 8 et 9) :

     « Mais il est une chose, bien aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, pour le Seigneur, un jour est comme mille ans « et mille ans sont comme un jour ».   Non, le Seigneur ne retarde pas l'accomplissement de sa pro-messe, comme quelques-uns se l'imaginent; mais Il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que fous viennent à la pénitence. »

     Si, pour le Seigneur, « mille ans sont comme un jour » et s'il use de patience envers tous « ne voulant pas qu'aucun périsse », comment n'accorderait-il aux hommes, pour opérer leur salut, que les  quelques années fugitives d'une seule vie, souvent écourtée pour le plus grand nombre et durant laquelle beaucoup parmi les hommes, n'entendent même pas parler de ce salut ?

    1Jean

    2.1 Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ le juste. 2.2 Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.
    3.5 Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés  
    4.10 Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.  
    4.14 Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde. fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. 5.46


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    Le jugement et la symbolique du feu

     

    L'Eglise n'a-t-elle pas toujours enseigné le jugement éternel ? La plupart des chrétiens ne sont-ils pas d'accord avec cela ? Pourtant, la réponse est non. Du temps des pères de la première église, la plus parts croyaient au salut universel. Le grand  theologien et historien Johann Christoph Doerderlin (1829-1888) écrits: L'étude de l'antiquité chrétienne nous apprend que plus un théologien était versée dans le grecs,plus il avait tendance a s,éloigner de la doctrine du tourment éternel.Le professeur et historien Henry Nutcomb Oxenham nous informes:La doctrine du tourment éternel Était ni crue par la vaste majorité des pères de l'église ni enseignée comme un ingrédient indispensable a la foi chrétienne)Piaf et dietelmeier sont du meme avis.

    Dans les quatre cent dernières années, les traductions de la Bible ont presque toutes suivi le point de vue traditionnel du châtiment éternel. Aucun doute que ceci a eût une grande influence sur la croyance populaire, même s'il y eut des gens en désaccord avec cela.

    De toutes manières, l'église n'a pas toujours raison ! la majorité de ceux qui se disent Chrétiens croient que le Pape est la tête de l'Eglise, ainsi que tout ce qui est en rapport avec cette croyance. A bien des reprises, dans l'histoire de l'église, presque toute la hiérarchie fut hautement corrompue, tant dans la doctrine que dans la vie. Cela ne devrait pas nous surprendre de découvrir que la plupart est dans l'erreur. Nous devons apprendre à chercher Dieu par nous-mêmes, 

    L'Eglise a trouvé un intérêt à enseigner le jugement éternel. Incapable d'attirer les gens par l'amour, la joie, la paix et le pardon offerts gratuitement en Christ, l'église a compté sur les menaces d'un tourment futur pour garder ses membres dans ses griffes. Le jugement éternel a été la ligne du parti. Tous les versets qui contredisent cela ont été ignorés ou déformés de leur sens originel pour dire quelque chose de différent. Nous sommes si accoutumés au mensonge que nous trouvons difficile d'accepter la vérité. 

    dans divers textes de l'Évangile, il est parlé du « feu éternel »; mais il ne faut pas oublier, d'abord, que les évangiles ont été, pour la plupart, rédigés en grec et que, dans cette langue, le mot « aïon » veut dire « cycle d'une longue durée », qui dure tant que dure la Création, mais qui n'est pas éternel, dans le sens absolu que nous entendons aujourd'hui.

     Ensuite, si le « feu » qui symbolise la loi de la souffrance consécutive au péché, est perpétuel en lui-même, comme toutes les lois qui régissent le Monde, il n'est pas dit que l'on y demeure perpétuellement; on y reste tant que le destin n'est pas satisfait, tant que l'être cou-pable n'a pas réparé ses méfaits antérieurs.   Jésus l'a déclaré : « Vous ne sortirez pas de là avant d'avoir payé jusqu'à la dernière obole » (Matthieu, chap.5 verset 26), ce qui indique clairement qu'on en sortira, un jour, lorsque cette dernière obole aura été payée.

     Voici un autre passage qui montre que c'est bien dans ce sens qu'il faut interpréter l'épreuve du feu : « Si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le; mieux vaut pour toi entrer avec un seul oeil dans le royaume de Dieu, que d'être jeté, ayant deux yeux, dans la géhenne du feu, là où leur ver ne meurt point et où le feu ne s'éteint point.   Car tout homme sera salé par le feu et toute offrande sera salée avec du sel. » (Marc 9,46 à 48).Si l'on doit prendre ce passage de facon littéral,alors nous rentrerons tous aveugles au paradis.

     Le texte est net : dans cette géhenne le feu ne s'éteint point et tout homme y passera pour y être salé, comme l'offrande est salée avec du sel, car les épreuves et les souffrances purifient l'être et le rendent apte au royaume de l'Amour.   Il est évident qu'en disant que « tout homme sera salé par le feu », Notre Seigneur n'a pas entendu dire que tout homme y restera éternellement, bien qu'Il ait affirmé que ce feu est inextinguible en soi.

     Le même texte de saint Matthieu (chap.18, 8 et suiv.) est encore plus sugges-tif; nous allons le reproduire en entier :
    « Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-les loin de toi; il vaut mieux pour toi entrer dans la vie mutilé ou boiteux, que d'être jeté, ayant deux pieds ou deux mains, dans le feu éternel. 
    « Et si ton oeil, etc......
    « Prenez garde de mépriser aucun de ces petits, car je vous dis que leurs anges dans le ciel voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux.
    « (Car le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu.)
    « Que vous en semble ?   Si un homme a cent brebis et qu'une d'elles s'égare, ne laisse-t-il pas dans la montagne les quatre-vingt-dix-neuf autres, pour aller chercher celle qui s'est égarée ?   Et s'il a le bonheur de la trouver, je vous le dis en vérité, il a plus de joie pour elle que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.   De même, c'est la volonté de votre Père qui est dans les cieux, qu'il ne se perde pas un seul de ces petits. »

     Dans ce passage également, il est parlé du feu éternel, mais combien n'est il pas clair, par la suite du discours du divin Maître, qu'Il n'a pas entendu affirmer que le coupable y demeure éternellement, puisque, immédiatement après, Il ajoute de prendre garde de mépriser aucun de ces petits qui passent par la géhenne du feu, car leurs anges, qui voient sans cesse la face du Père, doivent les en sauver un jour.   En effet « le Fils de l'homme est - précisément - venu sauver ce qui était perdu. » Puis, suit la parabole de la brebis égarée que le bon pasteur n'a de cesse qu'il ne l'ait retrouvée et ramenée au bercail.

     Si l'homme, tout imparfait qu'il est, agit ainsi à l'égard de la brebis égarée, à plus forte raison le Père compatissant ne laissera-t-Il se perdre définitivement aucune de ses créatures, car « Sa volonté est qu'il ne se perde pas un seul de ces petits. »

    Par sa réalité contradictoire, insaisissable et essentielle, le feu évoque la présence du mystère divin. Dans la Bible, Dieu se manifeste souvent par le symbole du feu. C'est par le feu que Dieu montre sa puissance, sa gloire et sa colère sur le mont Sinaï. C'est ce même feu qui conduit Israël au cœur du désert et qui embrase la volonté des prophètes. Et c'est aussi par le feu qui descend du ciel que Dieu conclue une alliance avec son peuple. Le feu symbolise non pas la présence en soi de Dieu, mais la présence agissante de Dieu qui visite son peuple en des circonstances particulières. Le feu de Dieu est un feu qui bouge et se déplace pour guider, éclairer, purifier, châtier, transformer. C'est le feu d'un Dieu qui reste toujours fidèle à son Alliance et qui connaît la dureté et l'infidélité de son peuple.Plus précisément, le feu symbolise la présence de celui qui contient les promesses d'une prospérité heureuse pour Abraham et ses descendants et d'une terre bénie où coulent les aliments les plus appréciés de l'époque : le lait et le miel. Plus encore, le feu est le sceau du contrat dans lequel Dieu s'engage personnellement au point de se renier si la fin d'lsraël n'est pas heureuse. Le feu qui vient du ciel évoque donc la présence et l'engagement de Dieu pour son peuple. Et ce feu ne cesse désormais de consumer des sacrifices d'holocauste sur les autels (sanctuaires et Temple) pour perpétuer cette Alliance.

    Il lui dit (Seigneur Dieu parlant à Abram) : Procure-moi une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et un pigeonneau. (...) Le soleil se coucha, et dans l'obscurité voici qu'un four fumant et une torche de feu passèrent entre les morceaux. En ce pur, le Seigneur conclut une alliance avec Abram en ces termes : C'est à ta descendance que je donne ce pays, du fleuve d'Égypte au grand fleuve, le fleuve Euphrate (Genèse 15, 9-10.17-18).

    La symbolique du feu  

    Matthieu 3 : 10 Déjà la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu . Matthieu 3 : 11 Moi , je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu . Matthieu 3 : 12 Il a son van à la main; il nettoiera son aire, et il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint point. Matthieu 5 : 22 Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère   contre son frère mérite d'être puni par les juges; que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d'être puni par le sanhédrin; et   que celui qui lui dira : Insensé ! mérite d'être puni par le feu   de la géhenne. Matthieu 7 : 19 Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé   et jeté au feu . Matthieu 13 : 40 Or, comme on arrache l'ivraie et qu'on la jette au feu , il en sera de même à la fin du monde. Matthieu 18 : 8 Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute , coupe -les et jette-les loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer dans la vie boiteux ou manchot, que d'avoir deux pieds ou deux mains et d'être jeté dans le feu éternel. Matthieu 18 : 9 Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute , arrache -le et jette -le loin de toi; mieux vaut pour toi entrer dans la vie, n'ayant qu'un oeil, que d'avoir deux yeux et d'être jeté dans le feu de la géhenne. Matthieu 21 : 19 Voyant un figuier sur le chemin, il s'en approcha ; mais il n'y trouva que des feu illes, et il lui dit : Que jamais fruit ne naisse de toi ! Et à l'instant le figuier sécha . Matthieu 24 : 32 Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feu illes poussent , vous connaissez que l'été est proche. 



    Dans ce passage des écritures Jésus compare la nation d'Israel a un figuier qui ne porte aucun fruit. Le royaume leur serait donc oté et donné a une nation qui en porterait les fruits.C'est sur cette génération et non la notre, que ces jugements furent prononcés et accomplies, lors de la destruction du temple et de la prise de Jérusalem par les armées de Vespalien et de Titus en L,an 70 de notre ère,

    Marc 9 : 49
    Car tout homme sera salé de feu .

    Hébreux 1 : 7

    De plus, il dit des anges : Celui qui fait de ses anges des vents, Et de ses serviteurs une flamme de feu .

    Gn 15,17-18 Alliance de Dieu avec Abraham  :

    Des flammes de feu passent à travers les animaux partagés

    Ex 13,21-22 Dieu guide son Peuple à travers le désert

    Dieu se manifeste dans une colonne de feu durant la nuit

    Ex 19,18 Alliance de Dieu avec son Peuple au Sinaï

    Dieu descend au Sinaï au milieu du feu

    Ex 27,20-21 La lampe du sanctuaire symbole de la Présence de Dieu

    La lampe doit brûler sans discontinuité dans le sanctuaire

    Mt 3,11-12 Le baptême du feu

    Jean-Baptiste présente Jésus

    Ac 2,1-3 La Pentecôte

    Le don de l'Esprit-Saint se manifeste sous forme de langues de feu

    He 12,29 Notre Dieu est un feu dévorant

    Que dévore-t-il ou qui dévore-t-il ?

    2 P 3,10 Le ciel, la terre et ses œuvres seront consumés par le feu

    Le feu transforme
    Malachie

    3.2 Qui pourra soutenir le jour de sa venue? Qui restera debout quand il paraîtra? Car il sera comme le feu du fondeur, Comme la potasse des foulons. 3.3 Il s'assiéra, fondra et purifiera l'argent; Il purifiera les fils de Lévi, Il les épurera comme on épure l'or et l'argent, Et ils présenteront à l'Éternel des offrandes avec justice. 

                 Le feu est ici chirirgucal,médicnal et purificateur.


    Dans Zacharie 4 nous voyons Dieu donner au prophète Zacharie une vision pour encourager les gens à reconstruire le temple détruit par les Babyloniens. Lisez Zacharie 4:1-3. Décrivez ce porte-lampes à huile vu dans la vision. (Il a un réservoir à huile à son sommet. L'alimentation des lampes se fait par la gravité, au travers de sept becs qui mènent à sept mèches pour sept lampes.) 

    a. Quel est le but des deux oliviers de chaque côté du porte-lampes ? (Lisez Zacharie 4:11-12. Nous apprenons que chacun de ces oliviers est connecté à un conduit en or. Chaque conduit en or alimente le réservoir à huile au sommet du porte-lampes.)
    b. Avez-vous l'image de ce porte-lampes à l'esprit ? Que faut-il faire pour garder les lampes constamment allumées ? (Il s'agit d'un porte-lampes "automatique". Le "robinet" dans les arbres fournit l'huile et il pourrait, théoriquement, continuer à brûler. Cela ressemble à une invention étrange et merveilleuse.)


    2. Zacharie veut connaître le point central de cette description du porte-lampes. Lisons Zacharie 4:4-6. Quelle est la puissance de ce porte-lampes ? (L'huile d'olive représente l'Esprit saint.)

    a. Que nous enseigne cette illustration de la puissance de l'Esprit saint ? Qui a créé les arbres ? (Cela nous montre que la puissance de l'Esprit saint est illimitée. Dès lors que Dieu a créé les arbres, nous pouvons voir que nous n'avons pas besoin de suppléer à la puissance de l'Esprit saint.)

    b. Quel est le résultat final de la puissance de l'Esprit saint dans cette analogie ? (Le feu et la lumière continus ! Le feu crée la lumière qui repousse l'obscurité et nous permet de voir.)

    c. Que signifie l'expression : "Ce n'est pas par la puissance, ce n'est pas par la force, mais c'est par mon souffle" ? (Etudiez le contexte. Les nations voisines ne voulaient pas que le temple soit reconstruit. Dieu dit à Zacharie qu'il serait reconstruit non pas par la force d'armées ou par la puissance d'un individu, mais par la puissance de l'Esprit saint.)

    Est-il donc si surprenant de retrouver un lac de feu dans l'apocalypse,qui rappellons-le tire tout son symbolisme de l'ancien testament. Quatre-vingt pour cent du symbolisme de ce livre est tiré des livres d'Ésaie et d'Ézéchiel.Voici ce que voit ce dernier dans une vision de la gloire de Dieu. 

    Ezéchiel 1 : 4 Je regardai , et voici, il vint du septentrion un vent impétueux, une grosse nuée, et une gerbe de feu , qui répandait de tous côtés une lumière éclatante, au centre de laquelle brillait comme de l'airain poli, sortant du milieu du feu . 
    Ezéchiel 1 : 13 L'aspect de ces animaux ressemblait à des charbons de feu ardents , c'était comme l'aspect des flambeaux, et ce feu circulait entre les animaux; il jetait une lumière éclatante, et il en sortait des éclairs. 
    Ezéchiel 1 : 27 Je vis encore comme de l'airain poli, comme du feu , au dedans duquel était cet homme, et qui rayonnait tout autour; depuis la forme de ses reins jusqu'en haut, et depuis la forme de ses reins jusqu'en bas, je vis comme du feu , et comme une lumière éclatante, dont il était environné.
    Ces paroles sont confirmées par l'auteur de l'épitre aux Hébreux;

    Hébreux 12 : 29 car notre Dieu est aussi un feu dévorant . 


    L'apotre Paul soulève un problématique théologique 

    1 Corinthiens 3 : 13 l'oeuvre de chacun sera manifestée; car le jour la fera connaître , parce qu'elle se révèlera dans le feu , et le feu éprouvera ce qu'est l'oeuvre de chacun.
    1 Corinthiens 3 : 15 Si l'oeuvre de quelqu'un est consumée , il perdra sa récompense; pour lui, il sera sauvé , mais comme au travers du feu .

    Les Chrétiens n'ont aucun problème a voir dans ce passage que le feu est symbole.Alors pourquoi ne le serait-il pas aussis pour les non croyants


    Le Nouveau Testament parle indubitablement du châtiment pour ceux qui rejettent Jésus-Christ. Jésus et les apôtres enseignaient ceci comme une certitude. Dieu ne peut accepter des pêcheurs non repentants. Nous devons considérer la situation qui attend l'incroyant.

    Dans Matthieu 18: 8-9, Jésus fait référence au feu « aionios » et à une Géhenne de feu. Nous trouvons la même image dans le lac de feu décrit dans le Livre de l'Apocalypse. Le feu détruit, mais il ne détruit pas tout. Paul dit aux Corinthiens (1 Corinthiens 3: 12-15) qu'il est possible de construire 'avec de l'or, de l'argent et des pierres précieuses, ou avec du bois , de la paille et du chaume'.

    Le feu est appelé à tester toute œuvre humaine. Manifestement, le bois, la paille et la chaume seront détruits ; l'or, l'argent et les pierres précieuses ne le seront pas. Un grand contraste existe entre la chair et l'esprit. ‘Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l'esprit est esprit.' La chair est ordinaire et temporaire ; l'esprit est précieux et permanent. Au chapitre 5 verset 5, Paul dit: ‘qu'un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus.' Ceci est en accord avec 1 Pierre 4: 6: ‘après avoir été jugés comme les hommes quant à la chair, ils vivent selon Dieu quant à l'Esprit.'

    Le feu est un agent nettoyant. Il accompagna le don de la loi au Sinaï. Tout au long des Ecritures, il symbolise la présence de Dieu. ‘Notre Dieu est un feu consumant' (Hébreux 12: 29). Il signifie tout spécialement le Saint-Esprit purificateur. Le souffre ou sulfure qui accompagne le feu était aussi considéré comme un agent purifiant dans l'antiquité. En grec, il s'appelle « theion », le singulier indéfini de l'adjectif « theios » signifie divin. Il fait évidemment référence à Dieu.

    Dans Matthieu 25: 46, Jésus parle du châtiment « aionios ». Il y a deux mots pour châtiment en grec. kolasiV (kolasis), utilisé ici, a le sens défini de correction et provient d'une racine qui à l'origine signifie « élaguer, réduire ». Nous élaguons les arbres dans l'espoir d'obtenir de meilleurs fruits, pas à cause d'une fureur vengeresse !

    Dans 2 Thessaloniciens 1: 9, il est question de destruction « aionios ». Paul emploie ici le même mot que dans 1 Corinthiens 5: 5 quand il parle de la destruction de la chair. Deux versets plus haut, il fait référence au Seigneur Jésus apparu dans des flammes brûlantes. Si on compare ces deux passages, nous voyons que ce verset est correctement traduit ‘Ils auront pour châtiment une ruine aionios , (venant) de la face du Seigneur et de la gloire de sa force' comme dans certaines traductions, et non pas ‘Ils auront pour châtiment une ruine aionios , loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force' comme dans d'autres. Jésus présent est mort à la chair mais vivant en esprit.

    Nous devons maintenant revoir Apocalypse 14: 10, 11: ‘... il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l'agneau. Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ...' Quelqu'un peut-il imaginer Jésus supervisant l'incessante et sempiternelle torture d'un nombre infini d'individus ? Le plus grand tyran de l'Inquisition pourrait difficilement faire cela. Cependant Jésus pourrait prendre plaisir à superviser la purification de tous ceux qui en auraient besoin. Ceci serait parfaitement en harmonie avec le caractère de ce lui qui donna sa propre vie dans l'agonie pour nous sauver tous.

    Enfin, nous devons revoir la phrase jugement « aionios » dans Hébreux 6: 2. C'est un enseignement primordial, élémentaire. La racine du mot jugement est séparation. Une fois encore, la chair doit être séparée de l'esprit. C'est un procédé que nous avons à expérimenter dans cette vie. Nous devons nous juger nous-mêmes, si nous ne voulons pas être jugés, et nous devons faire mourir les désirs de la chair pour pouvoir marcher dans l'esprit. Si nous refusons le jugement maintenant, il viendra plus tard.

    L'image qui émerge maintenant de notre étude n'est pas celle d'un enfer de tourment absolu et perpétuel. C'est plutôt un lieu de jugement pour corriger. Nous commençons à entrevoir un Créateur aimant qui ne sera pas satisfait de ces créatures jusqu'à ce qu'elles soient au bout du compte nettoyées et purgées de tout péché. Il prend un soin infini à les amener à la perfection. Ses desseins peuvent être longs à atteindre, mais à la fin, ils seront parfaitement réalisés. 


    Le Plan de Dieu au dessus de Tout
    Robert Beecham.

    Nous devons maintenant revenir en arrière pour constater les implications plus larges de notre argumentation. Si le point de vue traditionnel est correct, Adam et Eve de leur propre volonté furent pris au piège par Satan et péchèrent contre Dieu, plongeant toute la race humaine dans le péché. Jésus a souffert et donné sa vie pour toute l'humanité, mais seulement une très petite partie de notre race fut gagnée pour Dieu, laissant une large majorité en permanence dans les mains de Satan pour vivre et mourir, et donc appelés à souffrir beaucoup dans d'indescriptibles tourments. Beaucoup d'entre nous ont accepté à contrecœur ce point de vue à défaut d'en trouver d'autre dans les Ecritures.

    Les conséquences d'une telle pensée font de Satan presque l'égal de Dieu. Il a probablement emprunté beaucoup au paganisme où les dieux de bon et du mal se combattaient entre eux en des termes à peu près égaux. Le paganisme donne toujours au mal une position surdimensionnée, et encourage fréquemment ses adeptes à l'adorer. J'ai l'impression que la science-fiction suit la même position, bien que, je le confesse, je n'aie pas étudié le sujet en profondeur !

    Pouvons-nous découvrir une approche scripturaire de la place du mal ? Revenons en premier lieu à Romains 8: 20 et 21: ‘Car la création a été soumise à la vanité, — non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu.' Dans ce passage, Dieu prend clairement sa responsabilité dans la chute de toute la création. Il assujettit la création à l'inutilité dans l'espoir de sa première délivrance. Ce fut toute la partie du plan entier de la création. Il n'a pas perdu la première manche dans un conflit avec Satan. Il planifia que tout événement devrait aller positivement dans ce sens.

    Finalement, nous devons voir que Dieu prend sa responsabilité avec le mal et l'utilise à ses desseins. Dans Esaïe, chapitre 45 Dieu montre sa souveraineté. Il fait état qu'il a élevé Cyrus, un roi païen, pour ses desseins. Au verset 5, il dit: ‘Je suis l'Éternel, et il n'y en a point d'autre, Hors moi il n'y a point de Dieu.' Au verset 7, il ajoute ‘Je façonne la lumière et je crée les ténèbres, je fais le bonheur et je crée le malheur, c'est moi, Yahvé, qui fais tout cela.' Le bien et le mal ne sont pas deux forces opposées, comme le blanc et le noir sur un jeu d'échecs, s'efforçant de maîtriser l'univers. Dieu créa toute chose, y compris le mal pour servir ses propres desseins, et il est en total contrôle.

    Le prophète Habacuc se débat avec ce problème. Lisons le chapitre 1, versets 5 et 6: ‘Jetez les yeux parmi les nations, regardez, Et soyez saisis d'étonnement, d'épouvante! Car je vais faire en vos jours une oeuvre, que vous ne croiriez pas si on vous la racontait. Voici, je vais susciter les Chaldéens, peuple furibond et impétueux.' Dieu élève un peuple méchant pour œuvrer à son dessein de jugement et de correction pour Israël . Habacuc, comme nous, trouva cela difficile à comprendre.

    En Romains 9: 17, Paul cite Exode 9: 16 pour montrer certainement que Dieu éleva Pharaon. Pharaon est comme Satan, tenant le peuple de Dieu dan un esclavage cruel et en captivité jusqu'à ce que la délivrance vienne les rendre libres. Paul poursuit en montrant l'absolue souveraineté de Dieu.

    Quand nous commençons à considérer Satan et les méchantes nations comme des instruments dans la main de Dieu pour amener ses desseins, toute chose prend alors un sens. Dieu a plongé toute la création dans le péché afin qu'Il puisse l'en sortir encore après avoir connu le mal et choisi le bien.

    Job, dans son innocente intégrité, fut certainement trouvé agréable aux yeux de Dieu. Le travail de Dieu cependant n'était pas achevé. Combien plus grande fut l'appréciation de Job, l'amour et la compréhension de Dieu après qu'il eût souffert. Comme toute la création, il devait tombé avant qu'il puisse être plus grandement élevé.

    En Jésus lui-même, pardessus tout, nous constatons le même processus. Il dégringola par étape de la plus haute position aux profondeurs les plus basses, avant que Dieu ne l'élève encore à la plus haute gloire, à Sa droite. (Robert Beecham.)


    Conclusion

    Si ces choses sont vraies, quelles conséquences auront-elles dans nos attitudes envers Dieu et les hommes ?

    Encouragerons-nous les pécheurs à persévérer dans la voie de la perdition en ignorant la menace de la perdition éternelle ? Non ! Il  reste vrai que c'est ‘une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant' (Hébreux 10: 31). C'est infiniment préférable de marcher dans cette vie en disciple de Jésus-Christ et en communion avec Dieu plutôt que de passer nos jours ici-bas dans les ténèbres et le péché. Paul fut contraint d'être un ‘ambassadeur pour Christ', non à cause de la peur de l'enfer, mais par la crainte du Seigneur et par amour pour Christ (2 Corinthiens 5: 11, 14, 20). Nous ne voyons plus les êtres humains comme des pécheurs voués à l'enfer d'où la plupart sera finalement soustraite de manière permanente. Nous voyons chaque personne comme une créature de Dieu pour qui Il a un plan qui s'accomplira. Notre amour pour l'espèce humaine augmentera.

    Comment alors voyons-nous Dieu dans cette approche nouvelle ? En premier lieu, nous voyons son pouvoir considérablement rehaussé. Nous le voyons exalté au-dessus de tout et en totale domination sur sa création. Deuxièmement, nous voyons sa sagesse dans une gloire plus nouvelle. Son plan est de loin plus sage et plus profond que ce que nous avons entrevu auparavant. Troisièmement, nous avons une vision nouvelle de son amour. Il aime vraiment chacun des milliards de membres de la race humaine avec un amour qui finalement conduira à la perfection. ‘O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles! ... C'est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles! Amen!' (Romains 11: 33, 36).

    Donald Finnie 

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  • Le Contentieux

    au Sujet de l'Enfer

    Keith W. Stump

    Les mots, en grosses lettres et entre guillemets, étaient destinés à être le titre supplémentaire pour la peinture. Ils étaient terrifiants dans leur impact : "La Cause Contre le Christianisme."

    C'était ma première visite au Musée Métropolitain d'Art à New York. J'étais debout devant Le Dernier Jugement, une peinture par l'artiste peintre hollandais du 15ième siècle Jan Van Eyck.

    Sur le plancher, directement devant la peinture, il y avait une feuille de papier sur laquelle étaient inscrits quelques mots à la hâte. Un visiteur étant passé auparavant, l'avait placée là et le personnel du musée ne l'avait pas encore enlevée.

    Ces mots, en grosses lettres et entre guillemets, avaient été écrits sur cette feuille de papier, comme titre supplémentaire pour la peinture. Ils étaient terrifiants dans leur impact : "La cause Contre le Christianisme."

    J'en fus figé.

    Qu'est-ce qui avait incité ce visiteur à mener cet attaque?

    J'ai regardé la peinture de plus près. Dans le haut de la toile, dans le ciel, est assis Jésus, impassible, entouré par une harde d'anges et une multitude de sauvés en adoration. Au bas, dans l'Enfer, est une masse de damnés se tordant de douleur, subissant la torture brutale aux mains de démons affreux.

    Le contraste entre la majesté du ciel, plutôt tirée à quatre épingles, et le cauchemar du tourment de l'Enfer était saisissant. Ici , tout comme le visiteur ayant écrit la note, on peu se poser avec insistance une question intemporelle:

    Comment le concept de souffrance éternelle en Enfer peut-il être réconcilié avec celui d'un Dieu de pitié et d'amour?

    Pour bien des gens, c'est bel et bien une cause contre le Christianisme. Ils ne veulent pas être associés à un Dieu chrétien qui pourrait s'asseoir et regarder rôtir ses enfants pour l'éternité dans une chambre d'horreurs souterraines. Ils raisonnent qu'une déité d'une telle cruauté et d'un tel esprit de vengeance ne peut pas être le vrai Dieu.

    Un chaud débat

    Les non-chrétiens ne sont pas les seuls ayant un problème avec le concept de l'Enfer. L'Enfer est l'un des sujets de débats les plus chauds dans la communauté chrétienne d'aujourd'hui.

    La plupart des Chrétiens croient que l'Enfer est le destin de ceux qui rejettent Dieu. Mais la conception de l'Enfer d'un Chrétien n'est pas nécessairement celle d'un autre.

    Cela a pris à la communauté chrétienne des centaines d'années pour avoir un consensus sur la question. Le point de vue de la majorité - que l'Enfer est un lieu ardent de supplice éternel - est apparu seulement après un long débat au sein de l'Église.

    Tandis que la plupart des Chrétiens sont d'accord que l'Enfer est essentiellement la séparation de Dieu, le débat interne est sur les détails - le lieu, le moment, la durée de l'Enfer et s'il y fait très chaud.

    Pourquoi? Parce que la bible fournit peu de détails. Le sujet de l'Enfer est une doctrine dont les enseignements dans les Saintes Écritures ne sont pas clairs et précis. L'interprétation qu'on a fait des déclarations bibliques et des images qu'ils utilisent est criblée de difficultés.

    Comme le concept de l'Enfer semble être une doctrine austère, beaucoup de Chrétiens contemporains cherchent à l'expliquer de façon à adoucir son impact. La tendance moderne a été de remplacer le concept traditionnel de l'Enfer en un lieu de tortures éternelles, rempli de feu et de souffre par représentation plus politiquement correcte de l'Enfer comme étant une condition d'angoisse spirituelle causée par la séparation de Dieu. Autrement dit, l'Enfer n'est pas une place, mais un état.

    Les sondages révèlent que même si le deux tiers des Américains croit à l' Enfer, la majorité d'entre eux le voient littéralement comme un état d'existence ou une condition plutôt qu'un abîme ardent.

    De même, un nombre grandissant de savants chrétiens se prononcent contre ce qu'ils considèrent comme la folie de se fier à une lecture purement littérale des déclarations bibliques au sujet des souffrances des damnés. Ils s'élèvent contre les méthodes d'interprétation qui font fi du contexte textuel, du genre littéraire des passages, de leur place dans l'histoire et du contexte théologique plus large soit l'œuvre rédemptrice de Christ et de l'amour de Dieu pour l'humanité.

    Les conservateurs, d'autre part, taxent de révisionnistes ceux qui préconisent une vue plus figurative de l'Enfer. Les conservateurs croient qu'en diluant la réalité d'un châtiment douloureux dans un Enfer ardent et éternel, ces libéraux sapent une doctrine biblique importante.

    Pas une doctrine fondamentale

    Quoique certains dépeignent le concept de l'Enfer comme central, l'histoire dit autre chose.

    La doctrine de l'Enfer s'est développé longtemps après que les doctrines fondamentales de la foi historique Chrétienne ait été établie. Les points de vue des premiers Pères de l'Église au sujet de l'Enfer étaient loin d'être unanimes. La communauté Chrétienne a mis des centaines d'années pour établir un consensus sur la question. Le point de vue de la majorité - que l'Enfer est un lieu ardent de supplice éternel - s'est dégagé seulement après un long débat dans l'Église.

    Au moyen âge, le concept d'un abîme ardent était devenu le concept le plus en vogue dans l'esprit populaire. Dans la tête du fidèle du moyen âge, l'Enfer était une place de souffrance et de désespoir, où les âmes des misérables étaient torturées par des douleurs insoutenables.

    L'Église médiévale utilisait la rhétorique "de feu et de souffre" à son maximum pour exercer un contrôle sur ses fidèles. L'Église a considéré l'Enfer comme un puissant incitatif à la piété et une forte motivation de s'abstenir du mal.

    L'Enfer

    Bien que quelques ecclésiastiques s'élevaient contre la sur-dramatisation de l'Enfer, les images brutales des horreurs de l'Enfer de la théologie médiévale devenaient toujours plus vives. Et nulle part ailleurs que dans Inferno, la première partie de la Comédie Divine, une poésie épique par l'auteur italien Dante Alighieri (1265-1321), ces horreurs ont été dépeintes de façon aussi saisissantes..

    Inferno est un conte, rendu imaginaire, des voyages de Dante parmi les damnés. Son but était d'aviser ses lecteurs des récompenses ou des punitions qu'ils rencontreraient sûrement dans l'au-delà.

    Selon Dante, l'Enfer est divisé dans neuf anneaux ou cercles concentriques, qui s'enfoncent tel un cône inversé dans la terre. Dans cette chambre d'horreurs à plusieurs niveaux, les âmes subissent des punitions selon leurs péchés. Les gloutons, par exemple, sont condamnés à être éternellement couchés comme des porcs dans une porcherie malodorante sous une pluie froide de saleté et de déchets. Les libidineux - poussés par leurs passions pendant leur vie - sont pris tourbillonnant dans un vent sombre de tempête.

    Bien que c'est bel et bien le fruit de l'imagination fertile de Dante, Inferno se conforme généralement à la théologie de son âge. Son image de l'Enfer comme un camp de concentration gigantesque - un lieu cauchemardesque de supplices éternels présidé par Satan - s'est fixé dans l'imagination populaire. Cette image continue de représenter la pensée de quelques Chrétiens d'aujourd'hui - et de quelques critiques du Christianisme qui supposent, par erreur, que les images épouvantables de Dante viennent de la Bible.

    Des points de vue différents

    Si la représentation de Dante des régions infernales est exagérée, que déclarent les Saintes Écritures au sujet de l'Enfer ?

    Quiconque s'engage dans une étude sur le sujet fait face à une bibliothèque intimidante par sa taille d'œuvres littéraires contradictoires. Pour compliquer les choses encore plus, beaucoup de ces travaux sont présentés logiquement et semblent présenter des preuves scripturales implacables.

    Cela devrait nous mettre la puce à l'oreille.

    En absence d'un enseignement très clair et précis dans le Nouveau Testament, le chrétien impartial doit considérer ces points de vue contradictoires comme méritant tous de s'y pencher. Même si, en fin de compte, on n'est pas d'accord avec la plupart des théories, l'étude ne peut que placer la question dans une meilleur perspective.

    Le fait de vouloir mettre de côté nos présuppositions - notre bagage confessionnel - et d'examiner soigneusement et avec piété les mérites des différents arguments ajouteront à notre compréhension de la Bible et à notre confiance en la justice et la miséricorde de Dieu.

    Voici en résumé, ce que sont les principaux points de vue contemporains, quoiqu'il y ait dans chaque point de vue des variations au-delà de la portée de cet article. (Voir Lecture Recommandée, page 14.)

    • Un abîme embrasé. Selon ce point de vue, comme on l'a décrit auparavant, l'Enfer est un lieu réel rempli de flammes et de fumée où les âmes des damnés subissent un supplice éternel dans le feu.

    Ce point de vue est basé sur une lecture littérale des Saintes Écritures qui caractérisent l'Enfer comme "un feu qui ne s'éteint point" (Matthieu 3:12), "la fournaise ardente" (Matthieu 13:42), "le feu éternel" (Matthieu 18:8), "châtiment éternel" (Matthieu 25:46) et des descriptions semblables.

    • Une condition de séparation éternelle. Cette vue métaphorique croit en une punition éternelle consciente, mais pas dans des flammes réelles. Plutôt, les souffrances du damné sont traduites dans des termes spiritualisés. L'Enfer n'est pas un lieu, mais une condition - une fournaise d'afflictions, pour ainsi dire, pas une fournaise de flammes réelles.

    La Bible utilise un langage symbolique. Selon ce point de vue de l'Enfer, le feu est une image utilisée de façon métaphorique, comme un symbole de la douleur de la privation, l'agonie du désespoir, le supplice et le désespoir de passer l'éternité sans Dieu.

    La punition des méchants est la douleur de savoir qu'ils ne verront jamais Dieu. Les tenants de ce point de vue expliquent que le destin du damné est appelé "les ténèbres du dehors" (Matthieu 8:12) parce que ceux qui sont dans cette condition ne verront jamais la lumière de Dieu. Ils seront pris dans le piège des ténèbres pour toujours, bannis dans l'Enfer privé de leurs propres pensées, isolés dans un lieu qu'ils ont créé pour eux dans leurs propres esprits obscurcis. Ce sera leur libre choix de vivre sans Dieu.

    • Un lieu de punition temporaire. Ce point de vue voit l'Enfer comme une punition, mais pas nécessairement pour toujours. L'Enfer est en effet réel, mais l'on y séjournera pas nécessairement pour l'éternité.

    Les partisans de ce concept reconnaissent que la justice divine exige une punition quelconque pour le mal. Mais ils soutiennent qu'une punition infinie serait appropriée seulement pour le mal infini. La question qu'ils posent est quel genre de Dieu serait capable de rétribuer quelques décennies de péchés par une éternité de tortures ?

    Les souffrances de l'Enfer sont donc réparatrices, ils raisonnent. Même les pécheurs les plus mauvais peuvent être réhabilités et trouver en fin de compte le chemin vers le ciel, bien que quelques- uns persistent dans la rébellion et voudront rester pour toujours séparés de Dieu.

    Ce point de vue ressemble quelque peu au concept catholique du purgatoire, qui est sensé être la destination des croyants mourrant dans le péché, et où ils sont purifiés par la souffrance avant d'être admis au ciel. Par contre, la différence est que ce concept voit même que ceux, infidèles durant leur vie, pourraient éventuellement gagner le ciel.

    • Annihilationisme. Ce point de vue affirme que le destin des pécheurs n'est pas la souffrance sans fin mais la destruction complète et finale.

    Les âmes des méchants n'auront pas à supporter un châtiment éternel en Enfer, mais seront complètement annihilées après le Jugement Dernier. La période de punition consciente sera ainsi brève. Ils cesseront alors tout simplement d'exister - un destin beaucoup plus miséricordieux que le supplice éternel, diront les partisans de cette théorie..

    Annihilationisme est aussi appelé la doctrine "de l'immortalité conditionnelle," parce que, selon ce point de vue, l'âme n'est pas nécessairement immortelle. Elle devient immortelle seulement par la grâce de Dieu. Dieu donne l'immortalité aux âmes des justes et annihilie celle des damnés.

    Le point de vue des Annihilationistes voit l'Enfer - ou le feu de la géhenne (voir encadré) - comme un feu qui consomme. Les mauvais cesseront d'exister dans le feu de la géhenne - incinérés dans le grondement du feu du haut fourneau divin. Le feu ne s'éteint pas, dans le sens que personne ne peut l'étouffer ou l'éteindre avant qu'il ne consomme toute la balle.

    Ce point de vue est basé sur la déclaration que Dieu peut détruire, l'âme et le corps dans l'Enfer (Matthieu 10:28) et les Saintes Écritures parlent "de la destruction éternelle" (2 Thessaloniciens. 1:9) et "la seconde mort" (Apocalypse 20:14; 21:8).

    • Universalisme. Selon ce point de vue, tous seront sauvés à la fin. Aucun pécheur ne sera condamné à la punition éternelle. Dieu sauvera tous et chacun sans égards. L'universalisme considère qu'il y aura restauration finale de toutes choses (des Actes 3:21), incluant les damnés.

    L'Enfer est de caractère purgatoriel et, selon les universalistes, la punition cesse quand le pécheur a été purifié. A la fin, tous auront accès à la présence de Dieu.

    Ainsi, si l'Enfer existe, c'est seulement pour une durée limitée. La raison que les universalistes s'objectent à la notion de châtiment éternel en Enfer est la suivante. Ils font remarquer que le mot grec aion - souvent traduit par les mots éternel ou pour toujours - se traduit littéralement par un âge, une période de temps définie ou limitée.

    Finalement, "chaque genou" fléchira devant Dieu; "toute langue donnera gloire à Dieu" (Romains 14:11). Jésus est le sacrifice d'expiation pour les péchés du monde entier (1 Jean 2:2). En Jésus- Christ, Dieu "il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même" (Colossiens 1:20).

    Ce point de vue des universalistes vient des enseignements du Théologien chrétien du troisième siècle Origène d'Alexandrie, qui voyait les souffrances de l'Enfer comme réparatrices et se terminant quand la restauration finale aurait été atteinte.

    Les critiques de ce point de vue déclarent que les gens sont libres de faire leurs propres choix. Dieu donne le libre arbitre aux gens d'avoir confiance ou non en Lui. Il ne forcera personne et certains refuseront sa grâce.

    Indépendamment des détails de leurs points de vue, presque tous les Chrétiens partagent une croyance universelle dans quelque séparation de Dieu comme le destin du mauvais. À part cela, les détails ne sont pas essentiels. La foi Chrétienne ne fait pas de l'Enfer une doctrine fondamentale, cela ne devrait donc pas être une cause de division parmi les chrétiens.

    Mais nous pouvons continuer à en parler. La spéculation est appropriée, tant que nous-nous souvenons que nous n'avons pas cette connaissance, de façon définitive et dogmatique.

    L'état intermédiaire

    Une autre question pertinente qui s'en suit est quand les souffrances de l'Enfer commencent. Est-ce que c'est immédiatement après la mort physique, ou après le Jugement Dernier?

    L'intervalle entre la mort physique et le Jugement Dernier est souvent nommé "l'état intermédiaire." La Bible dit peu de la condition de l'âme ou l'esprit pendant cette période de temps.

    Certains croient que l'âme est en état de sommeil pendant cet intervalle - qu'il est en attente dans la tombe, attendant la résurrection et le Jugement Dernier, lequel fixera son destin éternel. D'autres croient qu'à la mort, l'âme va immédiatement à sa récompense éternelle dans le ciel ou à sa punition en Enfer.

    Si ce dernier point de vue était correcte, agirait-on prématurément en anticipant sans fondement la décision du Dernier Jour? Alors, quel serait donc le but du Jugement Dernier?

    Dante pose cette question à son guide dans Inferno. Comment les punitions des âmes changeront-elles après le Dernier Jugement? La réponse: puisque tout sera fait parfait ce jour-là, la punition du méchant sera aussi perfectionnée - autrement dit, elle sera faite encore plus douloureuse!

    Mais une possibilité encore plus intrigante - et plus plausible - existe en ce qui concerne l'état intermédiaire et comment elle se rapporte au destin ultime des morts!

    Qui souffrira ?

    Une des objections principales au concept chrétien de l'Enfer est le fait incontesté que la grande majorité des gens sont morts sans jamais avoir entendu parler de l'Évangile et d'avoir eu la chance d'accepter Jésus Christ. Selon les points de vue décrits ci-dessus, ils devraient être jetés en Enfer pour toujours.

    Est-ce que les milliards qui n'ont pas accepté l'Évangile avant qu'ils ne soient morts, sont éternellement perdus? Des milliards seront-ils jetés dans le feu éternel parce qu'aucun missionnaire ne les a atteints avant qu'ils ne soient morts ?

    En autres mots: Dieu établirait-il une méthodologie pour le salut qui serait inaccessible à la vaste majorité de gens et les condamnerait-il ensuite à la punition éternelle à cause de cela?

    Le plan de Dieu inclut tous ses enfants. D'une façon ou d'une autre, chaque personne aura une pleine occasion d'entendre l'Évangile et de se repentir. La justice de Dieu l'exige.

    Peut-être toute la question de l'Enfer peut être mise en perspective en s'attaquant de front à la question même que beaucoup considèrent comme étant une cause accablante contre le Christianisme.

    Il est instructif de prendre note des différentes façons par lesquelles les damnés (du grec, damnum) - ceux qui seront privés éternellement de la présence de Dieu - sont décrits par divers théologiens. En voici quelques-uns :

    • "Les incroyants"
    • "Les non sauvés"
    • "Les incorrigiblement mauvais"
    • "Les ennemis de Dieu"
    • "Ceux qui haïssent Dieu"
    • "Les non-chrétiens"
    • "Les non-rachetés"
    • "Les infidèles"
    • "Les pécheurs non repentis"
    • "Ceux qui rejettent Dieu"
    • "Ceux qui n'ont pas accepté Jésus"

    Mais, il est juste de se demander, sont-ils tous de la même classification? Les non-chrétiens doivent-ils être assimilés aux incorrigiblement mauvais? Ceux qui sont morts sans accepter Jésus, sont-ils les ennemis de Dieu?

    Il est donc nécessaire de définir plus précisément le damné - et ça pourrait bien nous mener vers une réponse à une des objections les plus cinglantes au concept de l'Enfer. La question semblerait être réduite à: de quelle façon et à quel temps les condamnés seront châtiés .

    Un plan pour les perdus?

    De telles considérations ont déjà incité quelques théologiens à suggérer qu'une personne morte, mais non sauvée, puisse encore éviter le destin final du feu de la géhenne s'il n'avait jamais eu pleinement et librement la chance de connaître et d'accepter Jésus-Christ pendant la durée de sa vie physique. Autrement dit, il pourrait encore avoir une telle occasion avant le Jugement Dernier!

    Serait-il possible que leur décision d'être fidèle ou non pourrait avoir lieu dans le domaine de la mort?

    Dans son petit roman Le Grand Divorce (1946), C.S. Lewis a observé que le but de Dieu pour l'humanité est le salut, non pas la condamnation. Il a lancé l'idée que Dieu puisse avoir un plan de salut même pour le perdu.

    "Je ne pense pas que tous ceux qui choisissent la mauvaise voie périront," a écrit Lewis, "mais leur salut consiste à les remettre sur la bonne voie."

    Est-ce que Dieu est impuissant à remettre les gens sur la bonne voie simplement parce que leur vie physique est terminée? Est-il exagéré de dire que la grâce de Dieu pourrait s'étendre même au-delà de la tombe ?

    Ne pourrait-il pas être possible que Dieu donne à tous l'occasion de croire et de se repentir - même après la mort? Et que beaucoup reconnaîtront alors Christ comme l'objet du désir le plus profond de leur âme et, qu'enfin, ils Le connaîtront et L'accepteront?

    L'Enfer - indépendamment de sa nature - a considérablement plus de sens si ceux qui s'y retrouvent sont seulement ceux qui, en pleine connaissance, rejettent délibérément Dieu. Et si c'est le cas, l'injustice et la cruauté présumées de l'Enfer disparaissent! L'Enfer n'est donc plus une cause contre le Christianisme!

    Seulement un refus persistant et obstiné d'accepter la grâce et la miséricorde de Dieu peut condamner un individu. Dieu ne jettera personne en Enfer à moins qu'ils ne le forcent. Tristement, il semblerait que certains n'accepteront pas la grâce de Dieu (Matthieu 25:46; Apocalypse 19:20; 20:10,15). Certains refuseront de faire face au mal dans leurs vies et de se repentir.

    Comme C.S. Lewis l'a résumé: "n'importe qui peut choisir la mort éternelle. Ceux qui la choisissent l'auront. Tout compte fait, il existe seulement deux sortes des gens: ceux qui disent à Dieu, ' Que ta volonté soit faite, ' et ceux à qui Dieu dit à la fin, ' Que ta volonté soit faite. ' Tous ceux qui sont en Enfer, choisissent l'Enfer."

    L'heureuse alternative

    Le plan de Dieu inclut tous ses enfants. D'une façon ou d'une autre, chaque personne aura une pleine occasion d'entendre l'Évangile et de se repentir. La justice de Dieu l'exige. Il se peut que nous ne connaissions pas les détails du comment ou du quand ce sera accompli, mais nous savons qu'un Dieu saint, juste et amour verra à tous, avec justice.

    Dieu a envoyé son propre Fils pour subir la crucifixion et la mort pour nous sauver. Un tel Dieu pourrait-Il être autre chose que juste et charitable? À tous, sauf ceux à l'esprit étroit, la Bible est un livre qui laisse beaucoup de questions ouvertes. Pour ses propres bonnes raisons, Dieu n'a pas révélé tous les détails de son plan pour l'humanité. Beaucoup de ses voies sont au-delà des nôtres (Ésaïe 55:8). C'est un rappel de notre besoin d'humilité. Et en absence de ces détails, le fait de parler de façon dogmatique et inflexible au sujet de l'Enfer empêche le converti potentiel d'accepter l'amour de Dieu.

    Il est tentant d'être manipulé par nos penchants et de penser que la nôtre est la seule façon appropriée de comprendre l'au-delà. Mais Dieu est plus grand que notre point de vue personnel ou confessionnel. Dieu désire qu'aucun d'entre nous périsse. Il veut que personne ne souffre en Enfer. Il veut que tous aient la vie éternelle (1 Timothée 2:4; 2 Pierre 3:9). Il est toujours prêt à accueillir le pécheur repentant qui se tourne vers Lui et la bonté.

    Aucun de nous ne veut être en Enfer - indépendamment de ce que et quand c'est. Heureusement, nous ne devons en avoir aucune crainte. Le salut est nôtre, gratuitement, à condition que nous reconnaissions notre besoin de Dieu. Nous pouvons refuser Dieu - mais Il ne nous refusera jamais.

    L'heureuse alternative est de vivre pour Dieu - non dans la crainte, mais parce que nous désirons un rapport personnel avec le Créateur de l'univers. Et si nous faisons ce choix, nous récolterons de riches bénéfices - dans cette vie et pour toujours, dans la vie à venir.

    Et ceci en fait une cause puissante - pour le Christianisme!

    Keith Stump est un auteur, scénariste, historien et archéologue.


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